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17 août 2016 3 17 /08 /août /2016 10:51
Exposition des peintures de Monique ROUX
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17 août 2016 3 17 /08 /août /2016 09:22
Fête du 15 Août 2016 à Dame Marie Danse Country
Fête du 15 Août 2016 à Dame Marie Danse Country
Fête du 15 Août 2016 à Dame Marie Danse Country
Fête du 15 Août 2016 à Dame Marie Danse Country
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16 août 2016 2 16 /08 /août /2016 21:12
la moisson
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16 août 2016 2 16 /08 /août /2016 21:06
le jardin
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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 18:17

FONDATION

Le Prieuré de Dame Marie fut fondé en 1023 par Albert de la Ferté Vidame sur domaine où il possédait une métairie (villa) et qui comprenait surtout des étangs et des forêts. Il tenait ce domaine de sa mère Godehilde de Bellême, soeur de Guillaume 1er, surnommé Marie.

"Nous ne pouvons pas dire d'Albert autre chose sinon qu'il fut seigneur de Dame Marie, partie du domaine de Bellême qui lui appartenait de la succession de sa mère et fut son partage nommé de son nom DAME MARIE, quasi domaine de Marie" (René de Courtin).

Albert, après avoir perdu sa femme, se fit moine chez les Bénédictins de Jumièges, devint abbé de Saint Etienne de Caen, puis abbé de Saint Maximim d'Orléans. Son fils Arnoult devint archevêque de Tours en 1023. Albert mourut vers 1030 et fut enterré dans le choeur de l'église de Jumièges, côté de l'épître.

L'acte de fondation a été signé postérieurement à la fondation, comme si Albert, le fondateur, avait voulu prendre des précautions contre ceux qui pourraient se réclamer de lui. Il porte les signatures de ALBERT, abbé, RADBOD, évêque de Séez, ARNOULT, archevêque de Tours, RIBAUD , GILBERT , ROBERT , roi de France ; HENRI, son fils ; GOTHELIN ; GATHON ; GUILLAUME de Bellême ; RICHARD, comte de Normandie.

Albert éprouvé des difficultés pour achever les travaux de construction du Prieuré de Dame Marie, il manquait d'argent, les travaux furent arrêtés. Pour les faire reprendre, il dut aliéner aux moines de Saint Maximim d'Orléans, avec le consentement de ceux de Jumièges, sa terre de Dame Marie. Les conditions étaient les suivantes : les moines de Saint Maximin d'Orléans avanceraient à Albert une rente annuelle de douze livres de deniers ; ils jouiraient des revenus de Dame Marie, jusqu'à remboursement. Les travaux furent achevés en 1026.

EVENEMENTS IMPORTANTS

Il est probable que la dette des religieux de Dame Marie envers l'abbaye de Saint Maximim d'Orléans n'était pas éteinte en 1085 puisque s'éleva, cette année là, une contestation entre GONTART, abbé de Jumièges et FAUQUES, abbé de Saint Maximim d'Orléans, au sujet de la possession du Prieuré de Dame Marie. L'affaire fut portée, en 1086, devant le tribunal de Robert II de Bellême qui décidé que l'abbaye Saint Pierre de Jumièges était légitimes propriétaire.

Les moines du Prieuré de Dame Marie vécurent assez pauvrement pendant les quatre siècles qui suivirent leur installation. Ils étaient probablement devenus plus riches au XVè siècle ; de cette époque date, en effet, la construction de la plus grande partie des édifices du Prieuré qui sont encore existants (l'église exceptée) :

Résidence du Prieur et des moines (devenue presbytère en 1872)

Ferme du Prieuré avec le porche qui servait de porte d'entrée au Nord

Bergerie et écuries à l'Ouest (maisons situées en bordure de la route de Saint Cyr à Bellême qui appartiennent aux familles Janier et Blandin et qui ont été remaniées) ;

Grange contigue à l'église et maison qui lui fait suite (probablement presbytère à l'époque où l'abbé de Jumièges nommait )à la cure ; actuellement habitation de Madame Gaillard ;

Le grand moulin (propriété d'Emile Ménager, incendié en partie en 1944)

1250

"Le 7 juillet, nous avons visité Dame Marie, il y a deux moines de Jumièges. Ils ont 120 livres de revenus. Ils n'observent pas les jeûnes de la règle. Nous leur avons enjoit d'être plus fidèles observateurs" (¨RIGAULT, archevêque métropoliaint de Rouen, journal de ses inspections.

XVIIème siècle

Le Prieuré passa aux mains de commanditaires. La réponse envoyée en 1701 par Joseph MOINOT, curé de Dame Marie, au questionnaire adressé par l'évêque de Séez, nous apprend que le prieur de cette époque, Charles BARENTIN, résidait la plupart du temps auprès de son frère Intendant à Dunkerque. Le prieuré de Dame Marie était un prieuré à simplo tonsuro (qu'on peut posséder n'ayant que la tonsure, sans prendre les ordres sacrés). L'abbé de Jumièges était collaborateur du Prieuré et de la cure. La cure était vicaire perpétuelle. Les décimateurs étaient le sous prieur et le curé. Le prieur était seigneur temporel.

Le revenu du Prieuré était de 1300 livres.

Les moines ont quitté le Prieuré à une date incertaine, entre 1701 et 1789.

PRIEURS CONNUS

LUCAS de LETTRE, en 1457 (cité par René COURTIN)

GUILLAUME le CAMUS (?), mort en 1551. (pierre tombale conservée dans l'église de Dame Marie, entre la chaire et la chapelle de la Vierge. Léon de la Sicotière, "Le département de l'Orne archéologique et pittoresque" présume qu'il s'agit de la tombe d'un prieur de Dame Marie ; rien, dans l'inscription funéraire, ne vient confirmer cette proposition ; il faut y voir une supposition qui s'appuie sur la localisation de la pierre tombale. Le cimetière des moines se trouvait au Nord Ouest de l'église, à l'emplacement occupé aujourd'hui par la place publique. On suppose que la pierre tombale de Guillaume le Camus provient de ce cimetière)

F.V. de GRENETOT, en 1606 (cité par René Courtin) ;

CHARLES de BARENTIN, en 1701 qui avait été nommé prieur en 1683 (Réponse du curé de Dame Marie Joseph MOINOT au questionnaire de l'évêque de Séez. Archives départementales de l'Orne, série G, Charles de Barentin était fils du premier président du Grand conseil à Paris et frère de l'intendant en résidence à Dunkerque).

CURES DE DAME MARIE AYANT RESIDE

Cosme BELIN, 1558 (Procès verbal de la réunion tenue à Nogent le Rotrou pour la rédaction des coutumes de Grand Perche).

Joseph MOINOT, 1696 1714.

HENDIART, 1714.

Marc Antoine du Bois, 1751.

Louis Charles LE BRUN du QUESNOY, 1752 1778.

Jean Jacques JOLY, 1778 1781, curé desservant de la paroisse de Cléon, au diocèse de Rouen ; a permuté avec le sieur Le Brun du Quesnoy, à la suite du procès intenté à ce dernier par la fabrique de l'église de Dame Marie, puis est retourné à Cléon.

Thomas HUETTE, 1803 1808.

LE COEUR, 1809 1841;

RIGAULT, mars à juillet 1841, d'abord coadjuteur du sieur Le Coeur, puis desservant.

Vacance de la cure 1841 1843. Monseigneur l'évêque de Séez estimait que le presbytère qui n'offrait au desservant qu'une chambre à mi hauteur, n'était pas un logement décent. Il a fallu deux ans pour que le conseil de la Fabrique se décide à faire construire, sur le presbytère, deux chambre mansardées;

Jean François GALLIER, 1843 1886.

Alfred Frédéric GIRAUDEAU, 1886 1889;

Emile DESLANDES, 1889 1925. Depuis la mort de l'abbé DESLANDES, survenu en 1925, la paroisse de Dame Marie est desservie par le curé de la Chapelle Souëf.

En 1925, depuis la mort de l'abbé DESLANDES, elle fut louée par la commune à deux ménages ouvriers.

L'incendie allumé par le bombardement américain de 1944 a démoli les toitures, incendié les charpentes et fait tomber les planchers du premier étage.

Des constructions du XVème siècle, on peut encore voir

A l'est, du côté du jardin, quatre fenêtres dont une conserve encore se herse ; les deux plus grandes pouvaient être à meneaux ; chaque fenêtre est encore entourée de nombreuses moulures finement ouvragés et comporte, à chacun des quatre angles, des figures de pierre (figures empruntées à la faune ou à la flore).

Au Nord Est, une magnifique porte faite d'une ogive à accolades, avec clochetons surmontant les deux montants en pierre, et fleuron au sommet de l'arc ; l'écu qui portait les armes du Prieur a été martelé.

Du même côté,et près de cette porte, une tour octogonale percée de deux fenêtres à l'Est avec escalier de pierre, à vis ; la fenêtre de l'étage du dessous est entourée d'une bande de 35cm en portant, dans le sens vertical, trois rosaces de chaque côté, et aux deux angles supérieurs, deux dauphins accolés (vers le Nord, les dauphins ont la tête en haut, vers me Sud, ils ont la tête en bas).

Au Nord, au dessous de la cave voûtée, deux ouvertures à ogives qui semblent avoir eu pour rôle de donner le jour à un cloître. Ces ouvertures, ignorées auparavant, ont été débarrassées des enduits qui les masquaient, par la déflagration qui accompagna l'incendie de 1944.

ART

I - L'EGLISE

Extérieur - Parties du XIè siècle :

Les murs de la nef, à partir du choeur jusqu'à la tour qui est de construction récente.

Le porche de l'ancienne église de Saint Martin du Douet, sauvé de la destruction en 1902 et adossé au mur de l'église, dans la cour du Prieuré. Deux chapiteaux très frustres, formé chacun d'un groupe de trois feuilles palmées qui se rejoignent par le bas (au chapiteau de gauche, la feuille du milieu seule comporte les palmes) ; cintre surbaissé composé de deux moulures et d'une bande dentelées ; la hauteur du sol aux chapiteaux est de 1m50 . La hauteur du sol aux chapiteaux est de 1m50 ; la hauteur du sol au sommet de l'arc est de 2m50.

Parties du XVè Siècle

A l'angle Sud Est du choeur, du côté du jardin, tourelle à encorbellement (comparer avec celles qui se trouvent au Prieuré de Sainte Gauburge, à la Vovo, à Courboyer). La première et la troisième fenêtre à ogives du mur, sur le côté Sud (la deuxième date de 1850).

Une fenêtre à ogive cachée par le tableau de l'Assomption de la Vierge qui éclairait le choeur de l'église, au dessus du maître autel, jusqu'en 1860 (date de la construction de la sacristie.

La tour datée de 1850 avait remplacée "un ancien clocher, entièrement usé, porté par quatre poteaux au milieu de la nef" (Diaire de l'abbé J F Gallier). "La partie romane que Léon de la Sicotière avait pu voir encore, avait disparu. On l'avait remplacée par un porche et une tour de style et de construction modernes qui ressemblait à un chapeau de jeune fille posé sur la tête d'une vénérable douairière". (Abbé P. Barret, "Coup d'oeil sur les monastères du Perche au XIè et au XIIè siècles", bien de la Société archéologique de l'Orne, 1900).

La sacristie actuelle avait été construite en 1860. L'ancienne qui était à la place du corridor a été démolie. La nouvelle avait été construite de Pâques 1860 ) mi août où l'on a commencé à s'en servir (Diaire de l'abbé J F Gallier)

L'inauguration de la statue de la tour a eu lieu le 15 août 1866. La statue, en terre cuite, a coûté, chez Monsieur Raffol, 59 rue Bonaparte à Paris, la somme de 364 francs.

INTERIEUR

Nef de XIè sicècle, choeur et avant choeur de XVè siècle. Les poutres de la charpente sont apparentes et peintes, comme il est de coutume dans les églises du Perche.

Le mobilier a été renouvelé en entier vers le milieu de XIXè siècle. Les objets les plus anciens proviennent de l'église de Saint Martin du Douet, désaffectée en 1812, enlevé au culte en 1902, vendue en 1930 pour servir de locaux à une cidrerie, détruite en 1938.

Au bas de l'église faisant face au maître autel, Christ en bois du XVè siècle.

Les Fonts baptismaux ne sont pas datés ; leur facture primitive (grande et petite vasques accolées) semble indiquer une date très anciennes.

Le maître autel en bois a été achevé en 1845, pour la somme de 700 francs ; il a remplacé le vieil autel en pierre " qui était trop bas et qui défigurait la voûte du choeur" (diaire de l'abbé J F Gallier).

A gauche du maître autel, statue de la Vierge, don particulier fait en 1842.

A droite du maître autel, statue de Saint Martin, offerte par la Fabrique en 1847, elle a coûté 160 francs chez M. Stordeur, 56 rue Montparnasse, à Paris, statue de Sainte Anne, offerte par la famille Le Couturier de Sainte James, en 1867, a coûté 200 francs.

Le chemin de Croix a été placé dans l'église le 11 mars 1855, 3ème dimanche de carême ; il a coûté 525 francs.

Les statues du choeur ont été placées en 1876.

Les deux autels en pierre, placés au bas du choeur, proviennent de l'église de Saint Martin du Douet. Ils sont d'un travail archaïque et d'un dessin remarquable. Ils sont entrés dans l'église de Dame Marie en 1902.

Un tableau représentant un soldat, probablement Saint Martin, provenant de Saint Martin du Douet, a été placé, au Nord, à côté du confessionnal

INSCRIPTIONS GRAVEES SUR LES CLOCHES

1 - L'an 1822, j'ai été nommée Henriette par Monsieur Marie Antoine, baron BOURLET de Saint Aubin, et par Madame Virginie, comtesse de MALARD, née DUFOUR DE SAINT LEGER, Monsieur RENARD Maire

diamètre 0 m 43

provenance Saint Martin du Douet

2 - L'an 1855, donnée par les paroissiens, j'ai été bénite pour l'église de Dame Marie par Monseigneur Charles Frédéric ROUSSELET, évêque de Sées, et nommée Elisabeth par Monsieur Jean François GALLIER, curé de la paroisse et Madame la Baronne PATU de Saint Vincent, néeElisabeth de Hémant, Monsieur Pierre François MEUNIER, maire.

au bas : Fonderie du Mans de Ernest Bollet

Sujets : Christ, Vierge et Enfant Jésus, Evêque, armes de Monsieur Rousselet

diamètre : 0 m 97

poids ; 508 Kg

3 - L'an 1855, donnée par la paroisse, j'ai été bénite pour l'église de Dame Marie par Monsieur Charles Frédéric ROUSSELET, évêque de Sées et nommée Madeleine par Monsieur Pierre François MEUNIER, maire de la commune et Madame Jeanne Catherine MEUNIER, belle soeur du parrain, Monsieur Jean François GALLIER, curé

au bas : Fonderie du Mans de Ernest Bollée.

Sujets : Christ, Vierge et Enfant Jésus, Evêque, armes de Monseigneur Rousselet

Diamètre : 0 m 87

Poids : 347 kg

II - L'HABITATION DU PRIEUR

Des bâtiments du XIè siècle, il reste :

Partie de l'aile de constructions qui relie le choeur de l'église au prieuré : vieux porche faisant communiquer la cour du Prieuré et le jardin ; belle cheminée au rez de chaussée ; élégant escalier de pierre au pignon Est. Cette aile qui avait pu être sauvée de l'incendie en 1944, n'a pas été entretenue et se trouve dans un état de délabrement extrême.

Des restes de murailles à l'angle Nord Est, du côté du jardin dont on ne devine plus aujourd'hui l'utilité et qui servaient de communication, avant l'incendie de 1944, avec la grange surmontée d'un coq, située dans la cour de la ferme.

L'emplacement d'une cave voûtée située au Nord Ouest, à l'entrée de l'habitation, à gauche qui n'est pas datée et qui paraît antérieure aux constructions du XVè siècle.

Les constructions du XIè siècle ont été complétement remaniées au XVè siècle. La maison du prieur avait pris, à cette époque, l'aspect d'une maison de plaisance, elle respirait un air de prospérité et de paix, on y sentait, comme toutes les constructions de l'époque, la joie d'avoir chassé les Anglais et la douceur de vivre.

La maison du prieur devint, en 1792, une dépendance de la ferme du Prieuré : le rez de chaussée servit à usage de cellier ; les chambres du 1er étage abritaient quatre ménages ouvriers.

Il fallut remanier sérieusement la construction quand, en 1872, à la suite d'un échange entre le baron Jules PATU de Vincent et la Fabrique, le curé de Dame Marie fut autorisé à installer son presbytère dans l'ancienne maison du prieur. Les réparations durèrent de mai 1872 à décembre 1873 ; encore convient-il de noter qu'elles n'étaient pas terminées quand l'abbé Gallier, pressé de prendre possession de la maison des moines, s'installa au prieuré, le 22 décembre 1873. De 1873 à 1925, la maison du Prieur servit de presbytère.

III - LA FERME DU PRIEURE

Du XVème siècle, il reste :

le porche d'entrée qui ouvrait au Nord ;

L'aile de construction qui le prolonge au Nord Est et qui a perdu son caractère architectural par suite des remaniements dont il a été l'objet.

Une grange, bâtie au Sud de la Cour, porte, au dessus de la porte la date suivante :

"L'AN I de l'AMPIR F."

(lire : de l'Empire français - 1804 )

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26 avril 2016 2 26 /04 /avril /2016 18:16
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