la rivière de Dame Marie après les giboulées de mars
L'écluse du moulin de Dame Marie
la rivière de Dame Marie après les giboulées de mars
L'écluse du moulin de Dame Marie
En 1835 arrivait à Paris un jeune normand qui allait être à l'origine de la révolution commerciale : Aristide Boucicaut. Né à Bellême, au coeur du Perche, en 1810, il était fils d'un chapelier et c'est dans le magasin maternel qu'il fit l'apprentissage de la vente.A 25 ans, il s'estime prêt à affronter Paris. Il se fait engager comme "calicot" (on appelait ainsi les commis des marchands drapiers) dans un magasin de la rue du Bac "Le Petit Saint-Thomas" C'est à cette époque qu'il rencontre et épouse celle qui saura parfaitement l'épauler dans tous ses projets : Eugénie-Marguerite Guérin, qui était gérante du restaurant dont il était client.
Il rentre bientôt en relation avec M. Videau qui tenait une boutique de nouveautés et de mercerie à l'enseigne "Au Bon Marché". Grâce à quelques économies, il s'associe, en 1848, avec le propriétaire de cette boutique. L'aventure commençait. De la petite boutique du "Bon Marché", il est parti pour une ascension prodigieuse. Il a fondé le premier grand Magasin, la première "grande surface" commerciale du monde avec tout ce que cela suppose comme structures. Il fut l'inventeur de l'entrée libre, le prix fixe, la multiplication des marchandises et la marge bénéficiaire réduite ;la garantie de qualité, la livraison à domicile ; l'édition de catalogues ; la vente par correspondance ; l'intéressement du personnel des établissements aux affaires ; promotion ouvrière et les tout premiers avantages sociaux des travailleurs (repos hebdomadaire, congés payés, service médical gratuit et retraite, avantages qui furent accordés à ses employés du "Bon Marché",bien avant qu'ils soient obligatoires .
En 1877 mourait ce grand précurseur, sa femme qui lui survécut dix ans, sut continuer son oeuvre. Aide à l'Assistance Publique, fondation de l'hôpital Boucicaut. A sa mort, elle laissa une grande partie de sa fortune au personnel du "Bon Marché"
Débarqué le 1er juillet 1878 en gare de Mauves, Paul Buguet fit son entrée à la paroisse sur une charrette. Il a alors 35 ans et le bourg de Montligeon ne comptait que 770 habitants. Il entreprend alors de faire vivre ce pays. C'est ainsi qu'il va réaliser presque des miracles en mêlant le spirituel au temporel, l'esprit à la vie quotidienne, au social. Il crée son oeuvre pour la délivrance des âmes délaissés du purgatoire. La Basilique, en elle-même, demandera de longues années pour son édification. Cela va de 1894 à 1913.Parallèlement à cette grande oeuvre, Paul Buguet construisit une imprimerie.Il créa une Société multiple pour l'exploitation de de l'imprimeire, pour la création de jardins publics, pour l'ouverture de boulevards, de rues , de chemins, pour l'installation de l'éclairage par gaz L'abbé Buguet meurt le 14 juin 1918 à Rome, laissant derrière lui son message écrit en lettres d'homme de lumière.
On voit maintenant apparaître le clocher de l'église dont la structure en bois est réalisée par l'entreprise Bequet. Il se compose d'un "tabouret" en chêne sur lequel viendra reposer la flèche d'une hauteur d'environ 8 mètres, recouverte de bardeaux en chataignier (sources : Association de Sauvegarde du site prieural)
En 1870, cette gare fut le théâtre de violents affrontements entre détachement avancé de l'armée prusienne et une compagnie d'infanterie de marine venue en renfort de Cherbourg.Le capitaine Pommerelle, commandant la compagnie et 25 de ses hommes furent tués au combat.
Le 10 0ctobre 1940 la Gare de Bretoncelles a été l'objet d'acte de sabotage, des locomotives remplies de carburant ont été mitraillées et bombardées. Le 10 août 1944 le bombardement d'une locomotive a eu lieu probablement par l'aviation anglaise, après la gare,à la hauteur de l'herbage de M.LAPIERRE(l'ancien Maire de l'époque que se trouve être mon grand-père). Les allemands étaient furieux : un convoi de permissionnaires allemands devaient rentrer chez. Tout le temps que les trains restèrent en gare de Bretoncelles, M.LAPIERRE et son épouse furent mis en joue.